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Le frelon asiatique, envahissant et dangereux pour l’homme

Le frelon asiatique ou « vespa velutina » est une punaise asiatique qui ressemble à une grosse guêpe à pattes jaunes. En 2004, il a été découvert en France pour la première fois, dans une cargaison de poteries chinoises, dans le Lot-et-Garonne. Il s’est rapidement développé au point d’avoir aujourd’hui la réputation d’être invasif. Elle peut également constituer une menace pour les humains en raison de la nature hautement toxique et potentiellement mortelle de leur venin.

Une menace pour la santé humaine et la santé du système écologique au sens large

Si certains experts affirment que le frelon asiatique est moins agressif que son parent européen, il est important de fournir un certain contexte. Il est effectivement inoffensif, à condition de ne pas s’approcher trop près de son nid ou de ne pas le perturber pendant le butinage. Cet insecte est très sensible aux vibrations et aux bruits forts, et lorsqu’il sent un danger, il se transforme en un prédateur vicieux.

Contrairement aux autres hydroptères, il ne perd pas son dard lorsqu’il attaque, il peut donc affronter plusieurs adversaires sans quitter le sol. Il a également la capacité de projeter son venin à distance, alors faites attention à vos yeux !

Le frelon asiatique est également une menace pour la biodiversité. Dans les vergers, il pullule, dévorant les fruits, et se nourrit presque exclusivement d’abeilles, ce qui constitue un véritable cauchemar pour les apiculteurs et une abomination pour les ruches. Malgré cela, les abeilles jouent un rôle essentiel dans la fabrication de la mélasse, un mets délicat qui présente plusieurs avantages pour la santé, ainsi que dans la pollinisation des cultures.

Leur mortalité réduit la reproduction des plantes, ce qui entraîne à terme l’extinction des animaux qui s’en nourrissent… Même la condition humaine en dépend.

Un certain nombre de renards rôdent en France

Le frelon asiatique a été ajouté à la liste des espèces envahissantes et prédatrices de l’UE. On peut en trouver un peu partout en France, notamment dans les départements de l’Île-de-France, de la Gironde, de la Manche et de l’Ardèche, tant dans les zones urbaines que rurales. Certaines zones, comme la Corse et l’Alsace, sont encore protégées, mais la menace demeure puisqu’elle se propage à raison d’une centaine de kilomètres par an.

Piqûres douloureuses et toxiques

Le frelon asiatique possède un dard d’une longueur maximale de six millimètres. Celui-ci peut venir à bout de vêtements épais et d’une peau pouvant atteindre un centimètre d’épaisseur. La venin riche en toxines qui se trouve dans son corps constitue un danger pour sa santé, provoquant des douleurs atroces et des difficultés médicales.

En cas d’hypersensibilité, une seule piqûre sur des zones sensibles comme la gorge ou la bouche peut provoquer une réaction anaphylactique ou un œdème de Quincke, voire la mort si des mesures immédiates ne sont pas prises. Les membres les plus vulnérables de la population sont les nourrissons, les enfants et les personnes âgées.

Le frelon asiatique, qui attaque généralement sous forme de rafale, peut provoquer ce qu’on appelle une « overdose de venin » et nécessiter une hospitalisation de ce fait. Le nombre de piqûres susceptibles de tuer un humain non allergique se situe entre 100 et 150.

Il est donc recommandé de consulter immédiatement un pharmacien ou un médecin et même d’appeler les pompiers (n° 18) ou le service d’ambulance (n° 15) si la victime perd la mémoire. Toutefois, même si elle ne présente pas de problèmes de santé particuliers, il est important de désinfecter la zone avec un antiseptique et de soulager la douleur en utilisant une poche de glace ou une goutte d’huile essentielle de lavande en aspic sur la zone touchée.

Que peut-on faire pour lutter contre le Frelon asiatique ?

A l’exception de la Bondrée apivore, qui est un prédateur plutôt rare, le frelon asiatique n’a pas de prédateur. Par conséquent, la création de pièges pour attraper les reines peut aider à prévenir leur prolifération. L’empilage doit avoir lieu pendant les mois de février à avril, ou vers la mi-octobre.

En raison du temps plus chaud, les animaux sont plus susceptibles de sortir à la recherche de nourriture. Les pièges ont toutefois l’inconvénient de ne pas être sélectifs, puisqu’ils peuvent attraper aussi bien des mouches des fruits asiatiques que des insectes pollinisateurs comme les abeilles.

La meilleure option est probablement de ne pas utiliser les piques, car des études ont montré qu’elles n’ont pas d’influence significative sur les colonies. Bien que l’élimination du nid s’avère plus efficace, les opérations en solo ne sont jamais recommandées. Lorsque les frelons se sentent menacés, ils n’hésitent pas à attaquer.

Faire appel à un professionnel, qui facture généralement ses services entre 70 et 150 euros, est un meilleur pari. Pensez à contacter votre municipalité locale pour voir si elle peut vous aider dans votre quête d’éradication.

Bien que les nids des frelons asiatiques ne soient pas toujours facilement visibles au premier coup d’œil, il est possible de les éviter. Trente pour cent du temps, ils sont cachés dans des endroits inattendus comme une haie, une bonbonne de gaz ou même un seau qui est resté longtemps dans le garage. Il est donc essentiel de garder l’œil ouvert et de ne jamais hésiter à chercher tout ce que l’on veut déplacer afin de détecter une entité frénétiquement présente à l’intérieur.